"Un être pâle, aux cheveux noirs antracite, aux yeux plus profond encore... Voilà tout ce que vous voyez de moi et qui vous suffit à vous décider de partir à ma chasse : moi Dark Davyd, Fils des tenebres.
Je vous hais, humains ! Vous n'êtes que du bétail à mes yeux ! Pourquoi avoir fait ça ? Pourquoi agir comme ça ? Pourquoi donc vos ancètres, aussi loin que je regarde, ce sont-ils toujours comportés en bête, pire encore que nous les vampires ? Je suis né vampire, il y 4 siècles de celà et jamais, Ô grand jamais, aucune des créatures des ténebres qu'il m'a été donné de voir n'a été aussi bestiale que vous pouvez l'être...
Ce qui me reste de coeur s'empli d'une profonde amertume... Ce qui me reste de sentiment humain se révolte et s'attriste au souvenir de vos agissements... Pourquoi ? J'ai étudié les philosphies au moins autant que les pouvoirs des ténebres, j'ai eu la chance d'avoir un mentor patient, doué et pédagogue... mais même grace à tout celà je ne vous ai jamais compris. Oh oui, nous sommes bien deux espèces différentes. Aucun rapport.
Je "vis" dans le sang parce qu'il en est ainsi de ma nature. Vous y vivez parce que vous y trouvez votre plaisir ! Pourquoi Diable avoir peur de nous ? Ne vous suffisez-vous pas à vous même ?
Je ne saurais dire avec précision d'où me vient cette amertume... Certes il y a bien cette histoire mais... Non ! Gardez votre place dans la nature : sous notre pouvoir ! Cessez donc de nous chasser, ne comprenez vous pas que nous sommes aussi des êtres intelligents, sensibles et spirituels ? Nous ne sommes pas que des animaux ! La plupart d'entre nous faisaient partie de vos rangs avant de mourir !
Souvent les miens, mes si chers amis, me demandent pourquoi je ne suis jamais souriant, pourquoi je ne semble jamais gouter au plaisir de l'immortalité qui m'est offerte... Comment l'être quand au premier sourire votre souvenir me revient ? Comment l'être quand les gens reculent lorsque l'idée de ma vangeance sur votre espèce me traverse l'esprit ? Vengeance qui ne saurait tarder... Vengeance ! Mon âme, mon sang le réclame !
Pourquoi ?"